En 1999, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait invité les universités dans le monde à se mobiliser en catalysant des plans d’action multidimensionnels pour contribuer à l’amélioration du bien-être des populations les plus défavorisées. Cette préoccupation relayée par le Fonds Houtman a été un sujet majeur de recherche-action de quatre universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles française qui ont travaillé de concert.
Cette mise en réseau en faveur des populations défavorisées a réuni des Écoles de santé publique (UCL et ULB) et des Facultés de Psychologie et des Sciences de l’Education (ULg et UMH), en vue de comprendre les difficultés rencontrées par les populations récemment immigrées et/ou sorties de la clandestinité et en phase d’intégration, dans l’ensemble des systèmes protecteurs du bien-être social, de la santé physique et psychique. Une analyse a été effectuée, et a mis en évidence l’in[1]suffisance de prise en charge de ces populations entre leur période d’arrivée et leur installation en Communauté française ou leur expulsion hors du pays.